♦ La première rencontre ?
Il est important que le patient se sente en confiance, libre d’exprimer ce dont il souffre, aussi bizarre, gênant, cela lui paraisse-t-il.
♦ Et ensuite ?
C’est ainsi qu’il pourra s’engager dans ce travail qui durera plus ou moins longtemps, en fonction de sa problématique, d’un désir d’en savoir un peu plus sur lui-même, une fois ses premières difficultés résolues. Voulant sortir de ce sentiment de répétition (mes histoires amoureuses sont des échecs), de ce « c’est plus fort que moi », le patient s’interroge sur le plus intime de lui-même, s’adressant au psychanalyste, qui est bien là et présent, même lorsqu’il fait silence, afin que le patient ait la place pour sa parole. La psychanalyse n’est pas un retour sur le passé, pour s’y complaire, mais une façon de prendre conscience de ce qui a pesé (parfois une parole, un regard) et de s’en dégager pour se projeter dans l’avenir.
♦ Combien de fois par semaine ?
Une fois par semaine est en général un bon rythme qui peut évoluer au cours de la thérapie. Pour une psychanalyse, deux fois est souhaitable. Mais de cela comme du reste, il est possible de parler !
♦ Quand cela finit-il ?
Lorsque le patient se sent suffisamment à l’aise avec lui-même, ayant appris à savoir y faire avec ce qui peut parfois revenir le troubler.
La séance est d’une durée variable (en moyenne 30 min)*.
* Toute situation particulière pourra être prise en compte
